Quelques repères biographiques et artistiques:

Originaire de Bretagne, j’ai été formée à l’Ecole des Beaux-Arts de Versailles et à l’Académie Royale des Beaux-Arts d’Amsterdam.

J’ai complété mes apprentissages par des travaux de fonderie et de recherche de nouveaux concepts pour la sculpture contemporaine à l’Ecole des Beaux-Arts de Dijon.

En 1983 j’obtiens le diplôme de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.

Depuis 1982 je vis et je travaille avec le peintre José Garcia Cordero (République Dominicaine) qui est avec nos 3 enfants ma source d’inspiration principale.

Nous exposons régulièrement à Saint-Domingue et en France.

Certaines de mes sculptures ont trouvé place dans des collections privées en France, Belgique, Pays-Bas, République Dominicaine, Grande Bretagne et Etats-Unis.

Regards sur mon travail

Sculpture Cheval“Les pigments de ses bronzes ont les reflets verts, gris ou bleu sombre, parfois noirs, de l’océan, échos de l’enfance bretonne d’une fille et sœur de marins. Et la famille que s’est construite Béatrice Escoffier, avec José, peintre, et leurs trois enfants, réunit quatre continents.

Ses œuvres sont un voyage: du travail de la terre, charnelle, présence de la main, coup de patte ou caresse, naissent des bronzes denses, matière pleine, solide et sensuelle. Enfants, chevaux, personnages, tous fortement ancrés sur le sol, mais en mouvement: courbe de l’encolure, regards, voix des chanteurs, buste des danseurs, élan des boxeurs.

Son sens du croquis, qui laisse entrevoir sa relation avec Saint-Domingue – visages enfantins, silhouette aperçue, rythmes devinés – ne s’ennuie pas dans un réalisme banal, mais ouvre sur le rêve, le fantastique parfois, sur lequel on sent qu’elle a posé longuement son calme regard bleu.”

Jean-Pierre Sicard


“La polyvalence visuelle de l’œuvre de cette artiste qui sait se servir des ressources les plus diverses de l’histoire de la sculpture, apparait avec  évidence dans le curieux groupe de petites figures, réalisé pour être vu depuis une certaine hauteur, et dans lequel Béatrice Escoffier a renforcé l’effet de perspective  en «plongée» , pour utiliser un terme cinématographique, par la diminution de la taille des figures les plus éloignées, en inversant le procédé d’illusion des statues d’église du gothique tardif européen, qui elles, étaient placées en hauteur.

Laura Gil (1984)

Sculpture Cheval“Béatrice domine parfaitement la complexe anatomie du cheval, surtout dans sa représentation en trois dimensions, qualité extrêmement rare actuellement.
Cette qualité exemplaire pourrait devenir du réalisme pur mais justement, la maîtrise de la morphologie et du volume permettent à l’artiste de déformer et redessiner les corps dont les silhouettes massives dégagent énormément de force et d’énergie.
On sent également qu’elle a observé ses modèles dans la nature. On retrouve ainsi les forts gabarits du « percheron » typiquement français et du minuscule cheval chinois. Par ailleurs, le meilleur ami de l’homme, ici « souriant » comme l’annoncent plusieurs titres, possède ainsi une forte puissance expressive, une faculté protectrice à l’égard des enfants qui le montent.
La représentation équestre, car il y a une prépondérance presque mythique de l’animal, installe sa vigueur, son pouvoir dans l’espace.”

Marianne de Tolentino (1999)

BEATRICE ESCOFFIER – SCULPTEUR

 

44 rue Diderot 93100  Montreuil

 

Tel : 09 54 96 08 92 / 06 99 36 33 84

 

     

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